By Nat Acha on mardi 23 mars 2010
Category: Santé

Atchoum..! Voilà le printemps...

Au sortir de l'hiver, voir les arbres et les jardins se recouvrir de merveilleuses fleurs et de couleurs, est l'un des moments les plus agréables de l'année... Nous prend l'envie de se promener le nez en l'air sous le soleil revenu et de paresser dans les parcs pour profiter au maximum de ces belles journées sous le signe de la douceur. Malheureusement, pour plus de 20% de la population française, cette douce période est secouée d'éternuements, et brouillée de larmes plein les yeux, difficile de se réjouir du printemps revenu lorsqu'on sait que le calvaire recommence ! Eh oui... quand les allergies frappent, elles peuvent frapper fort...Les pollens d'arbre sont les premiers pollens à se répandre dans les airs, les beaux jours revenus. Certaines personnes sont sensibles aux pollens d'aulme, de charme ou de noisetier, et peuvent souffrir de réactions allergiques. Ce sont toutefois les pollens de graminées qui sont le premier facteur d'allergies saisonnières. Les animaux ne sont pas non plus en reste parmi les facteurs de dégâts allergiques - sans parler des acariens qui provoquent des irritations 365 jours par an, ce sont nos chers matous qui commencent à perdre leurs poils dès que la température grimpe...et dont la fourrure est ravageuse pour les personnes aux bronches sensibles !
En ville, le mélange entre pollens et gaz polluants peut être détonnant pour les personnes fragiles. Sensibilisées par les polluants, les muqueuses respiratoires peuvent être mises à vif et se trouver agressées par les pollens présents dans l'air. Comment faire pour éviter ces désagréments ? C'est une angoisse qui peut troubler les allergiques qui s'ignorent -en effet, on ne sait jamais que l'on est allergique avant sa première crise-, mais que les plus grands se calment ; les premières crises allergiques se manifestent en général entre les âges de 8 et 20 ans.

Rhinites, crises d'éternuements, conjonctivite, trachéite, asthme, urticaire... nombreux sont les troubles de santé pouvant être causés par le retour au printemps. Le plus souvent temporaires, heureusement, la plupart de ces affections sont traitables de manière locale, parlez-en au plus vite avec votre médecin traitant car les allergies doivent être traitées le plus tôt possible.
Afin de s'exposer un minimum aux invasions saisonnières d'allergènes, il est possible de consulter la météo des pollens. Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique permet d'évaluer la concentration de certains allergènes dans l'air dans plusieurs villes de France.
Il existe également la solution un peu moins glamour du masque ou filtres nasaux anti-allergènes et, en cas de gêne importante et prolongée, pensez à la désensibilisation, un traitement de longue durée mais qui peut donner d'excellents résultats.

Leave Comments