Tous les passionnés d’art et tout particulièrement ceux intéressés par le romantisme, connaissent les œuvres de Caspar David Friedrich peintre allemand de grand talent qui a marqué l’époque romantique du 19éme siècle. Paradoxalement, ce grand amoureux de la nature peint des tableaux aux paysages sombres et hostiles où trônent des cimetières et des abbayes en ruines. Caspar David Friedrich connaîtra un fulgurant succès de son vivant mais tombera tels de nombreux artistes dans l’oubli.
Caspar David Friedrich est né le 5 septembre 1774 à Greifswald en Allemagne. L’enfance du petit garçon est marquée par la disparition successive de ses proches. La mort de sa mère survenue dans sa treizième année va inspirer fortement les thèmes de la plupart de ses œuvres. A 20 ans, il intègre les beaux-arts de Copenhague où durant 4 ans il étudie la peinture et la gravure. Après effectué quelques portraits, le peintre s’oriente très vite vers ses futurs thèmes de prédilection que sont la nature et la mort. En 1808, il signe sa première œuvre majeure « Le Retable de Tetschen ».
C’est en 1810 que sa carrière va véritablement décoller, Il expose deux de ses œuvres à l’Académie de Berlin « Le moine au bord de mer », et « L’abbaye dans une forêt de chênes ». Frédéric Guillaume III de Prusse acquiert les deux tableaux pour sa collection personnelle. Amoureux de la nature, Caspar s’échappe de longs moments en randonnée dans les montagnes de Dresde. Beaucoup de toiles sont inspirées de ses promenades, la plus connue est certainement « Le voyageur contemplant une mer de nuage » (1817). Caspar David Friedrich se marie en 1818 et à partir de cette date, ses œuvres deviennent moins sombres et de nombreuses figures féminines s’invitent dans ses tableaux. En 1820, il reçoit le futur Tsar de Russie, le Duc Nicolas, celui-ci lui commande un tableau intitulé « Le naufrage de l’espoir ».
Friedrich tombe ensuite progressivement dans l’oubli. Après plusieurs problèmes de santé, il meurt le 7 mai 1840 à Dresde dans l’indifférence totale. Ses œuvres seront alors oubliées par les critiques d’arts. Caspar David Friedrich sera véritablement reconnu pour l’ensemble de son œuvre dans la seconde moitié du XXème siècle. Un tableau du peintre intitulé « L’arbre aux corbeaux » est exposé au musée du Louvre à Paris.
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