Dur dur parfois de mettre le petit au lit, on est épuisée mais aussi un peu angoissée, étrange comme cette « petite mort » fait peur, moment de séparation pour l’enfant mais aussi pour la maman, le coucher peut parfois se transformer en véritable bataille lorsqu’en plus bébé pleure haut et fort ! Pour apaiser ce moment qui devrait idéalement se faire dans le calme, il est important de dédramatiser le coucher, en préparant le terrain d’une part et en prenant le temps de faire les choses bien et instaurant, par exemple, un petit rituel du soir entre maman et bout’chou avec au programme tendresse et petite histoire. C’est donc parti pour quelques conseils destinés à aider le coucher des plus petits.La journée a été longue et vous êtes épuisée, seulement voilà, le repos n’est pas encore pour vous puisque bébé pleure et même crie, rien à faire, il ne veut pas dormir ni être seul, résultat, vous vous énervez, vous angoissez, bref, vous n’êtes pas là de vous reposer non plus. Les choses se compliquent encore si c’est chaque soir la même histoire, le coucher devient une épreuve et rien que d’y penser vous êtes découragée.
Rassurez-vous nombreuses sont les mamans qui ont connu ce genre de situation !

Pour pourvoir mettre bébé au lit en évitant les crises, il est important de faire du coucher un moment agréable pour l’enfant. Il est toujours plus facile d’accepter d’aller au lit plutôt que de rester avec les grands si un bon moment attend l’enfant.
Si ce n’est déjà fait, donc, instaurez un petit (ou grand) rituel du coucher que vous répèterez chaque soir au grand plaisir de votre enfant. On borde, on papote, on raconte une histoire, on fait un bisou,… à vous de voir, mais l’essentiel est de prendre le temps de bien faire les choses. Il ne doit pas avoir l’impression d’être « expédié », il s’agit d’un moment de complicité avec maman ou papa, à la fois rassurant et apaisant.

Bien évidemment, pas de bataille de chatouilles ou d’oreiller ni de fous rires pour le bout de chou, le but ici est de le calmer pour lui permettre de trouver le sommeil facilement pas de l’exciter encore davantage !
Vous pouvez également investir dans une petite veilleuse que vous allumerez le temps de lire une histoire pour créer une ambiance douce et tamisée.
Un bain un peu avant le coucher peut aussi aider à détendre votre enfant et pourquoi pas un petit massage au sortir du bain, rien de tel pour le mettre dans de bonnes dispositions !
Un conseil également, évitez de dispenser votre enfant de sieste l’après-midi, contrairement à ce qu’on pourrait penser, le manque de sommeil n’aide pas les petits à mieux s’endormir mais risque bien de rendre le coucher encore plus pénible !

En revanche, il est essentiel de préparer ce coucher. Ainsi, ne décrétez pas d’un coup qu’il est l’heure d’aller au dodo alors que votre enfant est occupé. Prévenez-le, dites lui qu’il va bientôt être l’heure d’aller se coucher. Vous pouvez même lui montrer l’horloge et lui dire que quand l’aiguille sera « là », il faudra aller au lit.
Ainsi vous lui laisser le temps d’assimiler l’info et même s’il rechigne, il se prépare déjà à cette idée.

Evidemment, pas la peine de mettre le bout de chou au lit s’il est excité comme une puce. Il est important de respecter son « horloge interne », donc observez-le et dès les premiers signes de fatigue (bâillements, pleurs, il se frotte les yeux, est grognon,…) préparez le terrain et emmenez-le se coucher.

Une fois le rituel du coucher accompli, il n’est pas rare que bébé râle un temps, rien d’inquiétant, il est important de le laisser dans son lit, il devrait se calmer rapidement. La tentation de le prendre dans les bras ou de rester près de l’enfant est forte mais c’est à éviter au risque qu’il ne s’y habitue et réclame constamment votre présence ou vos bras pour s’endormir. Laissez-le donc râler un quart d’heure, le temps nécessaire pour qu'il trouve doucement le sommeil. Si au bout d’un quart d’heure il pleure toujours, retournez-y.

Bien sûr, à vous d’adapter votre comportement à l’âge de votre enfant. Il est évident qu’un tout petit de quelques semaines ne sera pas couché comme un enfant de plusieurs mois, si on reste le plus possible auprès d’un nourrisson, dès que le bout de chou se fait plus grand, on veut commencer à lui apprendre à rester seul par moment.
De même, apprenez à reconnaître ses différents pleurs, il y a ceux qui disent je suis grognon et ceux plus « graves » qui nécessitent votre intervention.
Enfin, vous aussi, même si c’est loin d’être facile, dédramatisez ! Fatigue, pleurs et angoisses sont difficiles à gérer c’est certain, mais ne vous enlisez pas dans une situation qui ne vous convient pas, si vous avez de grosses difficultés n’hésitez pas à demander conseils et aide, que ce soit à un professionnel ou à votre famille !