By Nat Acha on jeudi 3 février 2011
Category: Musique

Micky Green ou la coolitude incarnée

A voir la blondinette à la tignasse péroxydée « coiffée » en bataille et au visage poupin, on a un peu l’impression d’être en face de la coolitude incarnée. Dégaine nonchalante, looks tantôt simplissimes tantôt un poil décalés, voix aussi légère et douce que son allure, oui Micky Green laisse dans son sillage cette impression de spontanéité, de fraîcheur et d’insouciance. Mais la demoiselle n’est pas qu’un joli minois c’est aussi une artiste accomplie, chanteuse, auteur, compositeur, un CV bien complet qui lui permet justement ces albums qui lui ressemblent tant, non stéréotypés et clairement teintés de cette personnalité douce et indépendante qui fait son succès.Parfois, la classe, ce n’est pas porter du grand créateur et le dernier it-bag, c’est un jean élimé et un tee-shirt blanc, une manière de se mouvoir et de sourire, un timbre de voix,… des petites choses simples qui font tout un charme.
Vous l’avez compris, nous, on est fan de Micky, alors aujourd’hui, on parle miss Green.



Micky Green, de son vrai nom Michaela Gehrmann est née en Australie, patrie des kangourous et du soleil, à deux pas de Sydney en 1984.
La belle aurait des origines allemandes et hollandaises ce qui expliquerait ce teint diaphane de blondinette. Elle grandit dans une banlieue tranquille à deux pas de la grande ville et se passionne très jeune pour la musique, un intérêt qui lui viendrait de son père, lui-même musicien.
A l’école, elle joue dans un groupe en tant que batteur, oui oui, la batterie c’est son truc et bizarrement ça ne nous étonne pas. Elle se fait un peu d’argent de poche en bossant chez le disquaire du coin mais rêve de voyage et de musique.

A 18 ans, elle quitte la maison et sa patrie pour tenter sa chance à Paris en tant que mannequin. Non que le mannequina la passionne, mais c’est, dit-elle, un moyen simple de voyager et de se faire connaître.
Micky s’installe dans le marais et y rencontre Renaud Letang, producteur d’Alain Souchon et de Manu Chao, en autres. L’homme est séduit par la démo de Micky, enregistrée par ses soins sur un ordinateur et rythmée, dit-on, à coup de stylo, pour faire simple. Il produit alors son premier single, le fameux Oh! désormais bien connu, qui sort en 2007.
La jeune femme travaille alors à compléter l’écriture des titres de son premier album, carnet à la main, elle écrit au gré de ses voyages et inspirations du moment.
Difficile de classer son style dans une catégorie, pop, folk, électro, touche jazzy et même quelques inspirations hip-hop, Micky serait une grande fan de Snoop Dogg, la demoiselle ne se pose pas de barrière.

Son premier album « White Tee-shirt » sort à la fin de l’été 2007 et pour promouvoir l’album, Micky fait la tournée des festivals. Le temps de se faire connaître et Micky Green est classée parmi les meilleures ventes d’album.

Son deuxième album, « T.L. » (True Love) sort en 2010, produit par Renaud Letang toujours, un album dans la mouvance du premier qui ravit les fans de miss Green qui reste fidèle à elle-même.

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