Le chef du château Cordeillan-Bages au coeur du Médoc pratique un   savant
        nomadisme culinaire : inspiré par ses voyages, ses recettes sont   porteuses
        de saveurs vagabondes. Bien qu'étoilé, Thierry Marx promeut une   cuisine de
        la rue encore appelée street food.Quand un grand chef étoilé s'intéresse à la cuisine de la rue, celle qui s'invente au coin des étals fumants d'Asie ou d'Afrique, cela donne une gastronomie joyeuse, libérée de ses contraintes culturelles.
Thierry Marx est un chef bouillonnant, curieux, qui dit de la cuisine
        qu'elle   "se regarde, se médite et se mange." Ayant fait ses preuves de
        grand   gastronome dans son château de Gironde, inspiré par son environnement,
        il a   traîné sa toque dans le monde entier et en est revenu avec mille et   une
        inspirations parfumées d'épices et une conviction : la cuisine populaire   est
        porteuse de délices méconnues, que tout un chacun peut s'offrir.
        La   street
        food, traduisez une cuisine qui se contente des grands basiques   (pâtes,
        pain, viande) pour des créations délicieuses vendues dans la rue du   Liban à
        l'Australie et de Honk-Kong à Tokyo fait partie désormais de ses   recherches. 
        
        
Envies de partage, enfant de Belleville, il a très tôt goûté à   cette nourriture populaire faite
        de mélanges. Dans son quartier, Juifs,   Tunisiens, Maghrébins, Asiatiques ont
        ouvert gargotes aux saveurs diverses et   appris que la gastronomie n'était
        pas qu'affaire d'argent. Le voilà donc,   chef consacré se consacrant à
        diffuser son savoir-faire. Il milite pour une   formation professionnelle
        destinée aux personnes qui souhaitent créer une   micro-entreprise de
      restauration. 
En lien avec le lycée hôtelier de   Blanquefort (Gironde), on
        peut se former à l'école de cuisine, aux techniques de Thierry Marx en   quatre sessions thématiques
        de trois mois (les thèmes : Italie, Asie du   Sud-Est, Asie, cuisine
        occidentale). Il ouvrira le mois prochain le Café Mac   Green un restaurant
        pour les enfants et leurs parents avec un menu bento, à   l'image des
        boites-repas japonaises. Il a également repris avec le chef   Kazunari Kano,
        les restaurants japonais Ozu à Paris, il ouvre maintenant   l'enseigne à
        Madrid et à Kyoto.
        Il vient de publier Easy Marx (éd.   Minerva), un livre de recettes ménagères
        faciles et économiques et Planète   Marx (éd. Minerva), où 51 recettes
        composent un véritable manifeste pour une   cuisine internationale. 
        
    Renée Lauster pour beaute-femme.org